Pris dans les vibes de « Athens City« , des ondes illuminèrent la partie cérébrale reliée à cette réalité. Des images en mouvement se projetèrent sur « mon écran géant » où je pus y voir un panorama d’un quartier d’Athènes orageux avec des bâtisses me rappelant ma chère Méditerranée, d’autres éléments imperceptibles car le cameraman sembla plongé dans une ivresse incontrôlée et une sorte de monument de la Grèce antique avec des machins d’un noir particulier passant devant ainsi que des mains plutôt féminines. De là, je me mis à m’interroger sur le quotidien de ce peuple, les jeunes en particulier : Ce qu’ils font, leurs délires, le genre de magasins que l’on peut y trouver, la façon de s’habiller, etc.
Quelques heures plus tard, retrouvaille avec l’abrutissement de masse soit un smartphone et une application Meta, Instagram, et c’est parti pour un tour de scrolling. Une fois la descente terminée, il fallut remonter jusqu’à la petite tête toujours Numéro 1 dans le top des stories pour une virer dans l’intimité de la communication personnelle, le personal branding. Action ! Première photo, je retournai dans un coin d’Athènes sous la neige, avec le même type de maisons dans le fond presque sous le même angle, un moment antique avec un portail ou une grille d’un noir particulier placé juste devant. Je me suis demandé furtivement si le court-métrage alcoolisé vu précédemment n’aurait pas un lien direct avec cette photo puis je repartis vers mes interrogations existentielles ultérieures. Arrivé à la question : Comment peuvent-ils se vêtir ou quel style ? Je regardai le personnage central de cette mise en scène en partant des pieds puis en remontant délicatement jusqu’à la tête pour en déduire : « Mauvaise exemple ! ». Fatalement, c’était My Lucifer qui prenait la pose avec un énième visage inédit, une poupée russe. Elle fut trop mignonne. Et je ris de ma connerie tout en vérifiant les horaires de projections. Ça colla.
Suite à cet événement, j’ai eu beaucoup de mal à m’en détacher, encore maintenant, en particulier à cause de ce « portail » noir, ce noir si atypique, et ces mains qui avaient des similitudes avec les siennes. J’ai tenté d’en savoir plus, en vain. Même Meta est incapable de me montrer ce quartier. En revanche, il connait « Catopolis« .
Quelques temps après, je me suis rendu compte que j’avais téléchargé une photo d’elle sans raison. Elle est très amusante, certes, mais aucun intérêt à première vue. C’était au second plan que cela se passait juste à côté de Che Guevara : Des poupées russes ! D’où « Il y a une espionne russe dans les airs ».