La beauté n’est pas celle que l’on croit percevoir. Cette beauté n’est qu’une manipulation pour nous amener dans un consumérisme absolu pour nous induire à vouloir ce qui est beau, défini par une moralité basée sur du vent, la monnaie. Elle est belle, il est beau… Pour qui ? Pour quoi ? Chaque être a son propre sens de la beauté. C’est beau, c’est moche… Et si la laideur est pour moi l’ultime beauté. Une beauté indéfinissable tellement elle me transcende que je puisse aligner des mots pour exprimer ce que je ressens. Bien loin du marché de la viande qui s’étale dans les magazines, clips vidéos, séries ou cinéma qui se reproduit avec médiocrité dans ce petit monde façonné et sans fond, d’où l’effondrement intellectuel – Penser, c’est mal – et l’abrutissement généralisé, et s’exprime sur les réseaux sociaux ou pire, les sites de rencontres devant des vitrines de boucherie où l’on consomme pour se dépenser dans des corps à corps insipides d’une durée de quelques minutes puis s’en vanter dans une débilité limitée à un coup bite sans omettre la touche romantique : « Elle avait des seins énormes, une chatte à être fister et son cul de salope que j’ai explosé ! ». Ne jamais demander qui était cette charmante dame, l’intérêt n’était qu’une histoire plastique pour une plastique ; qui a aussi perdu la partie cérébrale car la programmation veut que cela soit ainsi ; vendue sous l’apparence d’un bout viande fraîche prête à être consommée puis jetée après usage ou mangée selon les goûts de chacun. C’est beau, la beauté ! Si la notion de beauté serait comme cela, la majorité des êtres consommerait du beau, la « vie » n’est pas ainsi faite sinon où en serait le monde ? La beauté n’est pas quelque chose de visible et de définie. La beauté ne doit être qu’un subtil mélange d’ondes et de fréquences s’émanant d’un être charnel qui pourrait faire vibrer à différents degrés d’autres êtres charnels devenant des récepteurs utilisant la même bande fréquences, réveillant en eux des sensations, des émotions, leur offrant une perception singulière à chacun que l’on pourrait nommé « beauté ». La beauté ne serait que l’être immatériel enfermé dans un corps charnel qui se matérialise sans matière. Pour percevoir la beauté, il n’y aurait qu’à accepter l’autre tel qu’il est, aller vers lui sans préjuger ou arrière pensée, et avancer encore et encore pour le comprendre ou tenter de le comprendre sans jamais imposer ses propres règles, juste l’accepter.

C’est ce qu’elle est qui fait sa beauté.