De détail en détail, en détaillant chaque détail pour y trouver des détails amenant vers une response paraissant probable, je ne peux qu’être noyé dans un maelstrom de détails détaillés en détail. Pourtant, la notion de mise à plat ne m’est pas inconnue, cela permet d’obtenir une vue d’ensemble de ce que l’on va mixer et d’appréhender les éléments à ajouter ou modifier ou supprimer sur chaque piste. Une vision globale s’ouvrant vers des détails sans perdre sa position soit cette vue d’ensemble. Et si je faisais de même plutôt que de m’obstiner sur des détails qui ne le sont pas à mes yeux ?
Mise à plat, vision globale ou vue d’ensemble, qu’est-ce ça chance ? Cela apaise. Même si ce charmant spécimen a le souci du détail qui peut me faire tourner à l’obsession tant que je n’aurais pas émis des hypothèses « cohérentes » (Bienvenue dans le petit monde des hauts potentiels) lorsque j’arrive à me couper d’elle ou de cette histoire ; elle en est le cœur ou moi ou nous, je ne sais pas ; pour me calmer si je puis dire car il y aura toujours un événement nouveau qui va me tomber dessus comme par enchantement et au moment où je m’y attends le moins voire pas du tout (Un dimanche, ce fut fameux). L’asile psychiatrique ? J’y ai pensé. J’avoue qu’observer cet amas de détails dans un tout m’apaise et m’offre un aperçu sous divers angles inédit.
Plusieurs traits s’en détachent : Les événements ayant un impact positif réel sur ma vie ; Des événements se liant à la télépathie ou dans ce registre dont je ne peux obtenir de réponse tant qu’elle restera dans son mutisme sur le sujet (elle a dû en souffrir beaucoup plus que moi) ; Elle me connaît par cœur. J’entends par là qu’elle sait des choses sur moi qu’elle seule peut connaitre et moi-même uniquement.
Les points communs de ces traits : Elle ne me connait pas ; ni moi même si elle me rétorque l’inverse sur les deux plans. Elle ne savait rien et ne sait toujours pas tout ; J’ai commencé à réaliser lorsque j’ai découvert qui elle était et le choc fut plus violent quand j’ai lu ses mots. Je ne savais plus quoi croire, quoi penser, quoi quoi ? Et je ne sais toujours pas tout puis ça me parait impossible.
Ce qu’il en ressort : Elle. Elle n’a juste qu’à être elle-même, c’est tout. Moi ? Je la ressens depuis que mes yeux ont lu sa partition, l’unique hypothèse plausible.
Si je résume, une personne quelque part dans le monde dotée d’un accès internet s’inscrit sur une plateforme où tout et n’importe quoi se mélangent, une autre perdue dans une autre partie de la planète commence à suivre cette personne et, en découvrant une photo, subit une résurrection. Des années plus tard, sur une autre plateforme, la seconde personne se met à suivre la première avec toujours une sensation particulière et par le biais d’une photo, la première donne LA réponse à la seconde sur une problématique personnelle qui a révolutionné sa vie, le tout sans s’être jamais parlé. De cette réponse, une liste est apparue dont chaque élément a ou eut un impact émotionnel important jusqu’à toucher l’inaccessible voire l’intimité totale et comme seule et unique réponse à cela : « You know x ». Je sais ? Comment veux-tu que je sache quoi que ce soit ? Si je sais que tu sais que je sais que tu sais, c’est que nous savons mais il faudrait un lien entre les deux plans pour que je puisse savoir que tu sais ce que je ne sais pas, non ? J’ai tenté je ne sais combien de tentatives en essayant d’aller dans ton sens pour que tu puisses te détacher la mâchoire afin d’émettre des sons vocables de plus de trois mots ou plutôt, te dégourdir les doigts pour tapoter autre chose que du code c’est à dire des mots formant des phrases (même si je pense qu’il serait plus simple que tu parles dans ton microphone en mode enregistrement à l’abris de toutes interférences) allant dans mon sens. Imagine, j’avais même trouvé une solution pour que tu puisses t’exprimer sans te servir de tes mots (J’avoue, ce n’était pas que pour moi que j’avais pensé à ça) et rien hormis un burn-out émotionnellement violent.
À mon avis, cette mise à plat est à l’eau, tout comme moi.